La gelinotte

La commune de thézillieu compte encore quelques couples de gélinottes jalousement protégés par les chasseurs, on peut les observer en forêt de ravière(tant que les éoliennes n'ont pas faient leur apparition) et au sommet du signal, sa nature méfiante rend difficle son observation, mais avec un peu de patience...

 

 

 

Gélinotte des bois Identification :
Sa silhouette est massive, ses pattes courtes. Le dessus du plumage est gris-brun et se démarque particulièrement avec le dessous blanchâtre tacheté de noir. La queue assez longue, brunâtre ou grise, est traversée par une large bande noire et marquée par un liseré blanc. Les flancs sont parsemés de grosses tâches rousses et noires. Une observation minutieuse permet de distinguer mâles et femelles : le mâle porte une petite huppe brun roussâtre, une caroncule rouge au-dessus de l'oeil. Son menton et sa gorge noirs sont bordés d'une fine bande blanche, des taches blanches ornent ses scapulaires. La femelle a une gorge beige saupoudrée de points bruns ou noirs.

Chant :

Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' de Jean C. Roché avec l'aimable autorisation de Sittelle et CEBA.
La Gélinotte des bois glousse. Le mâle posède un cri d'alarme Gélinotte des bois aigu audible uniquement à une faible distance. Il s'agit d'un sifflement 'tsiiiiiiiii -tsii' répété jusqu'à 9 fois. Chaque note varie en longueur et en intensité. Lorsqu'un mâle intrus pénétre sur son territoire, le mâle titulaire lance un cri de défi rauque 'srit-srit' qu'il émet à partir d'un perchoir. Les femelles produisent des sons graves, dont un cri de détournement mélodieux dont le but est de distraire l'attention d'un éventuel prédateur.

Habitat : Elle habite la taïga, les forêts mixtes de
feuillus et conifères avec sous-bois riches en arbustes et Gélinotte des bois en arbrisseaux dans les zones boréales, tempérées ou montagneuses. En Europe, elle fréquente souvent le flanc des collines ou des moyennes et basses montagnes jusqu'à 1500 mètres d'altitude environ. Elle évite les zones de paysages ouverts. Répartition d'Ouest en Est :
12 sous-
espèces : Tetrastes bonasia styriacus, massif du Jura, à la frontière franco-suisse, à travers les Alpes jusqu'en Hongrie, Slovaquie et sud de la Pologne - T. b. rhenana, nord-est de la France et Luxembourg, jusqu'à la Belgique et l'Allemagne de l'Ouest - T. b. rupestris, Allemagne jusqu'aux montagnes de la frontière tchéco-polonaise - T. b. schiecheli, Balkans (Slovénie jusqu'au sud de la Grèce et la Bulgarie - T. b. volgensis, Parties de la Pologne et de l'Ukraine, Gélinotte des bois Russie Occidentale - T. b. bonasia, race type, sud de la Scandinavie jusqu'aux montagnes de l'Oural - T. B; Griseonota, nord de la Suède - T. b. sibiricus, de l'Oural jusqu'à l'est de la Sibérie et la Mongolie - T. b. kolymensis, des montagnes de Verkhoyansk jusqu'à la mer d'Okhotsk- T. b. amurensis, pays de l'Amour et de l'Oussouri, Mongolie Intérieure et Hebeii, en Chine, Corée du Nord - T. b. yamashinai, île Sakhaline, en Russie -T. b. vicinitas, île d'Hokkaido, au Japon -

Comportements : Les gélinottes ne sont pas très
grégaires. Elles vivent en couple ou en petits groupes familiaux qui se dispersent en automne. Discrète de manière générale, elle l'est aussi du point de vue vocal, bien qu'à longueur d'année, le mâle pousse des cris qui ressemblent à des sifflements aigus. Malgré les rigueurs du climat dans son aire de répartition, la gélinotte des bois est sédentaire. En effet, à l'image du lagopède alpin, du tétras lyre et du grands tétras, lorsque les températures deviennent extrêmement basses, elle s'enfonce dans la neige pour éviter le froid nocturne.

Vol : Prudente, elle vole habilement entre les arbres pour échapper aux regards.

Nidification : Le mâle est monogame. Il revendique son territoire au début de l'automne dès que les
couvées se disloquent, si bien que les femelles sont souvent errantes en hiver. Au printemps, les activités du mâle deviennent plus importantes et celui-ci se montre alors plus actif pour marquer son territoire. La période de nidification intervient entre mars et mai en Europe Centrale , et légèrement plus tard en Scandinavie et dans le nord de la Sibérie où elle peut se prolonger jusqu'en juin. Le nid est une simple cavité au pied d'un arbre ou sous un buisson. Il est garni d'herbes et de feuilles. La ponte est assez copieuse : 7 à 11 oeufs de forme ovale, brun-jaune et habituellement légèrement marqués de brun-roux dont l'incubation dure entre 23 et 27 jours. La femelle s'acquitte seule de la tâche. Les poussins sont nidifuges et s'empressent de fuir le nid dès qu'ils ont acquis une mobilité suffisante.

Régime : Son régime est composé principalement de végétaux (fleurs, feuilles, pousses, et fruits) qu'elle prélève sur les arbustes et les petits arbrisseaux. En été, lorsque ceux-ci sont nombreux, elle se nourrit également d'
insectes. En hiver lorsque la couverture neigeuse est épaisse, la gélinotte cherche sa nourriture dans les branches à la proximité directe des arbres nourrissiers tels que les aulnes, les bouleaux et les noisetiers. Par contre, au printemps, elle prospecte principalement au niveau du sol, s'alimentant de bourgeons, de racines, de graines et de baies qu'elle puise dans un large évantail de plantes terrestres.  

Autres liens :
D'après Buffon : La Gélinotte
Iucn
Birdlife

 

Fiche créée par : Didier Collin avec la participation de Daniel Le-Dantec

 

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Mis à jour le 22/09/2008 05:17:30 - © 1996-2008 Oiseaux.net




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